Dans les pas d’Ystrandil

Du 23 Reinedi au 28 Terredi du mois de Solaison, an 753 du Calendrier de Ptolus

Tandis que l’artefact enfoui dans les catacombes du temple des Protecteurs achève de se briser, Akell, Mina et Corde viennent à bout des derniers démons de la crypte et alors qu’un être environné de brume se révélant rapidement être un enfant ailé, dépourvu de jambes et portant une grande épée rayonnante se matérialise, le combat contnue à faire rage à l’extérieur. Quand Akell et Mina découvre que l’enfant serait plutôt un allié qu’un adversaire, ils se ruent à l’extérieur dans le sillage de Cherubaël pour repousser les démons. Passée la première vague de panique, les Protecteurs survivants regroupés autour des chevaliers se sont organisés et résistent efficacement aux démons, parvenant même à les repousser. Attirer par un énorme vacarme du côté de l’antique biliothèque des Protecteurs, Akell, Corde et Mina se ruent sur place pour découvrir une énorme créature démoniaque semant mort et dséolation sur place, visiblement à la recherche de quelque chose. D’une attaque soudaine et précise, Mina surprend le monstre sui lâche un hurlement terrifiant avant d’être frappée par la mage de Cerf portée par les bras d’Akell le Guérisseur. Ensemble les compagnons parviennent également à empêcher qu’un manuscrit volé par le démon ne quitte l’enceinte du fort. Alors que la poussière retombe, les Protecteurs et les civils présents pour la cérémonie comptent leurs morts alors qu’Akell n’épargne pas sa peine pour soigner ceux qui peuvent encore l’être.

Aubrey Léonimh

Comme à son habitude, Corde semet rapidement en quête d’éléments à récupérer sur les corps de ses ennemis mais il est aperçu et interellé par un protecteur lequel l’enjoint de cesser ces actes impies immdiatement. S’ensuit une brouille, la fuite de Corde et un jet de lance… Cerné de toutes parts, Corde est rejoint par les autres Arpenteurs d’Eclipse qui essaient de faire comprendre aux Protecteurs la réaction de Corde et vice-versa… peine perdue. L’enfant Béni vient trancher le débat devant l’inflexibilité de Corde en soumettant ce dernier à un sortilège l’empêchant de s’approcher d’un cadavre de démon en présence d’innocents. En rage, Corde quitte l’enceinte du fort, bientôt suivi par Mina qui explique à l’enfant Béni ne pas comprendre cet extrémisme. Akell les rejoint plus tard, non sans avoir passé quelques heures encore à soigner les nombreux blessés du fort et après avoir salué leur ami Aubrey en lui souhaitant bon courage pour l’avenir.

Veilleur du Sildanyr

De retour dans les collines de la Marche des Rois, les compagnons décident de prendre au plus tôt la route du Sildanyr, ce qu’ils feront le lendemain grâce à la magie de Cerf. Voyageant au coeur des forces végétales, le groupe émerge aux abords de la vaste et mystérieuse forêt où ils s’enfoncent bientôt, guidés par un Corde circonspect. A l’occasion d’une halte, ils sont abordés par un Veilleur surgit de nulle part qui leur explique les les bois leur sont exceptionnellement ouvert et qu’un rendez-vous est prévu d’ici 3 jours entre tous les bannis dans une clairière plus enfoncée dans le bois. Akell, Mina, Corde et Cherubaël décident de s’y rendre par leurs propres moyens, profitant ainsi de la richesse et l’hospitalité sans pareil du havre naturel que constituent les bois du Sildanyr.

Forêt du Sildanyr

En chemin, Akell et Mina questionne Corde quant à ce qu’il entend faire une fois avec ses frères et devant sa réponse butée restent un peu dans une incompréhension interdite. Après trois jours d’un voyage reconstituant, dépaysant et des plus agréables, les compagnons arrivent à destination où ils sont accueillis par un membre du peuple-fée qui les invite à s’installer avant que dans les heures qui viennent des envoyés de la cour du Haut Roi ne leur détaille les raisons de leur convocation. Le soir, autour d’une veillée, deux membres du peuple elfe aprochent Corde en se présentant comme des membres de sa famille. Siandrel, son jeune frère et C’Veltis, sa mère, espèrent visiblement renouer un lien distendu par un drame vieux de plusieurs années. Mais Corde, (Ystrandil de son nom de baptême elfe), refuse tout contact accusant son ancienne famille de l’avoir abandonné lors de sa condamnation. Devant l’impossibilité de renouer le contact Simandrel et C’Veltis s’en vont, visiblement blessés. Ni les tentatives de médiation de Mina, ni les invitations à prendre du recul d’Akell n’y changeront quoi que ce soit, hélas. Et tout le monde se sépare alors que les parias se regroupent pour passer en semble une veillée détendue autour de chants et de contes du peuple féérique.

Emissaires du Haut Roi du Sildanyr

Au matin, dans une tension presque palpable, d’étranges émissaires elfes arrivent au village improvisé annonçant qu’un test permettra de garantir que les parias revenus ne représentent aucun danger pour Arcadia et les peuples fées et que quiconque prétend y pénétrer devra s’y soumettre. Quelque peu déboussolé, Corde hésite quant à la conduite à tenir et finit par se décider à passer, lui aussi, ce test… Le halo magique crépite quelques instants et les lueurs tournoient, affichant une couleur indiquant un refus. Corde est mis de côté le temps que tous les volontaires passent le test. Cherchant une explication auprès des étranges dignitaires, il repartira énervé. Sa rancoeur et son refus de pardonner nourrissant visiblement un ferment de haine qu’il serait trop risqué de laisser pénétrer dans le bois. Amers, les Arpenteurs reprennent le chemin de l’Anderland, voyageant, après un adieu étrange, vers les terres qu’ils connaissent. Les fées et leurs affaires semblent décidément bien étranges aux Arpenteurs qui décident ensemble de reprendre le chemin de Ptolus. à mesure qu’ils s’éloignent de la clairière, tous sont à nouveau frappés par d’étranges visions de souterrains, de poursuites et de meurtres.

Talos, Roi Taureau possédé par Tum-Khazaar

Le lendemain matin, à l’aide de la puissante magie de Cerf, Akell s’apprête à ramener ses compagnons vers Ptolus quand son sortilège semble distordu… Déboussolés les Arpenteurs se retrouvent au fond d’une caverne humide de laquelle émanent d’étranges grognement aussi massifs qu’inquiétants et ce sont bientôt plusieurs minotaures dépenaillés, enragés, couverts de sangs et de tripes qui attaquent le groupe. Le combat fait rage, Cherubaël prend de la distance en s’envolant tandis qu’Akell, Corde et Mina font front de leur mieux quand soudain, il s reconnaissent parmi les agresseurs leur ancien compagnon Talos, le Roi-Taureau. Redoublant d’eforts pour venir à bouts de leurs adversaires, ils parviennent à les mettre hors d’état de nuire, seul Talos, comme possédé comme un esprit puisant résiste au delà de ce que son corps, pourtant puissant peut endurer et il faut la force m’entale d’Akell et du Grand Cerf pour libérer le minotaure de cette emprise et le faire quitter le monde des vivants. Soutenu par le flux de la magie bénéfique des forces naturelles de Cerf, le Roi-Taureau s’accroche pourtant, mais si son corps tient, son esprit semble avoir disparu.

Mont des Tempêtes

Après des heures d’errance dans le coeur de la montagne, les compagnons, tirant le corps de leur ami, émergent au soleil sur le flanc nord des Mont des Tempêtes où ils prennent un repos mérité avant, de reprendre le chemin de Ptolus… et d’être transporté soudainement par un très puissant sortilège au coeur d’un vaste cercle de pierres sculptées de runes où des visages familiers les attendent.

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