Depuis leur retour, la grande force des Dramojhs et de ceux qui les servent, réside dans le secret qui continue d’entourer les ennemis ancestraux des Dragons, et par-delà, de nombre de peuples libres d’Eadar. De façon étonnante, ce secret trouve un prolongement dans une des armes favorites des Dramojhs : la corruption. Bien évidemment, celle-ci n’a nul besoin d’eux pour envahir le coeur des hommes, des sauvages ou des fées, cependant, la corruption utilisée par les Dramojhs se montre aussi insidieuse que puissante et efficace lorsqu’il s’agit de consumer l’esprit d’un ambitieux ou d’un intéressé.
La corruption de l’âme d’abord, de celle qui voit un esprit se damner et s’offrir à ces puissances démoniaques et hors du temps en échange d’une faveur ou d’un pouvoir plus grand. Ces agents-là sont les plus dangereux car ils marchent, invisibles, parmi les autres et leur dépravation n’est pas visible au premier regard, leu décadence n’en est cependant pas moins grande car quiconque pactise avec les Dramojhs est perdu à jamais. Une autre pratique courante, consiste pour les Dramojhs à modeler le corps même de leurs serviteurs pour en faire des créatures contrefaites marquées du sceau indélébile d’une infâmie éternelle. Mutés par la puissance brute des fils du Dragon Corrompu, leur forme change pour devenir celle de bêtes démoniaques dont l’aspect n’est pas sans rappeler celui des Augmentés de Valhedar, des élus des Seigneurs Démons qui sont modifiés pour mieux servir leurs maîtres infernaux. Jadis rares, les mutants se font chaque jour plus nombreux, signe indubitable du retour des Dramojhs en Eadar.