Des dangers de la vie en ville

Roidi 18 du mois de Solaison, An 753 du Calendrier de Ptolus

Rassemblés à l’Obélisque des Vents, Akell, Rajar, Mina et Cherubaël informent leurs amis du choix de Talos et de son nouveau destin et profitent de la soirée et d’un repas commun pour partager leurs expériences communes et débattre avec une Reia dont l’insatiable curiosité ne lasse pas d’étonner le groupe entier. Et il faut la diplomatie et la patience de tous pour parvenir à étancher quelque peu sa soif d’informations et de savoir, le tout non sans que diverses mises en gardes aient été formulées, notamment par une Mina peu désireuse de laisser la jeune fille se promener seule dans les rues de la vaste cité. Après une nuit de repos et un passage en revue des diverses trouvailles accumulées par les compagnons, Cherubaël accepte d’emmener Reia en ville pour son visite  au banquier Ollam Chantmarteau lequel accepte de négocier la vente de ses pièces anciennes avant de le diriger vers un joaillier susceptible de lui reprendre ses gemmes. Sur le chemin, Reia ne manque pas d’assaillir les compagnons et leurs interlocuteurs de nombreuses questions. Devant son intérêt pour les autres et sa forte empathie, les compagnons prennent ensuite la décision de l’emmener voir frère Fabithor.

Ce dernier, surpris devant l’apparition de la jeune femme, se montre néanmoins ravi de recevoir la fille de Fohn et de pouvoir l’éclairer quant à l’histoire de Lothian. Après cette longue discussion, les compagnons invitent néanmoins Fohn à reprendre le chemin de l’Obélisque des Vents tandis que de leur côté, Mina, Cherubaël, Akell et Rajar prennent la direction du poste de garde où leur prisonnier a été laissé en détention. Là, usant de ruse, Mina se fait passer pour un de ses alliés et parvient à apprendre que quelque chose se trame : la famille Balacazar, notamment le tout puissant Malkeen, fils du chef de la famille, chercherait à se procurer d’urgence des ingrédients pour concocter une décoction sans doute des plus néfastes. Qui plus est, les Arpenteurs découvrent qu’une partie de la Garde de la ville est gangrenée par une corruption qui si elle est rampante n’en est pas moins étendue. Ils décident donc de faire le guet autour du poste en attendant qu’un complice viennent libérer le captif sibeccai pour le suivre. Lorsqu’un homme d’apparence très ordinaire arrive, ils le filent jusqu’à un établissement nommé Le cygne et le loup que Rajar et Mina identifient comme une maison de passes.

Tandis que ses compagnons montent la garde à l’extérieur, Mina se faufile dans la demeure à pas de fouine des steppes et surprend une conversation entre des malfrats installés au rez-de-chaussée. Visiblement ils semblent être d’obédiences différentes et se disputent quelque peu sur les objectifs à suivre jusqu’à l’arrivée d’un autre larron en la personne d’un blondinet auxquels les truands prêtent une attention particulière. Ils semblent ne pas se connaître et le nouvel arrivant proposent en effet aux hommes présents (un homme-corbeau, un homme-glouton, le sibeccai et deux humains) de le rejoindre en vue d’activités plus lucratives que celles qu’ils mènent avec les Balacazar. Agressifs, ces derniers refusent et l’étranger prend la poudre d’escampette, non sans laisser une petite boîte. À sa sortie, le visiteur semble changer d’apparence avant de disparaître parmi les passants malgré la surveillance de Rajar et Akell. Pendant ce temps, à l’intérieur, le petit groupe ouvre avec curiosité la petite boîte de laquelle sort une étrange petite bille colorée qui flotte jusqu’au plafond avant de provoquer une énorme explosion qui ébranle les fondements de l’édifice et provoque la panique dans la rue.

Tandis que les compagnons se précipitent pour aider les blessés, Cherubaël remarquent deux étranges personnages sui semblent surveiller la scène du coin de l’oeil. Il tente en vain de les intimider pour les faire parler mais ceux-ci ne semblent guère impressionnés et les aventuriers, bredouilles prennent le chemin du retour. Soudain, Akell perçoit la présence d’un esprit d’une grande puissance sans toutefois pouvoir en déterminer la nature. Curieux, il s’approche de la demeure qui semble abriter l’esprit et y surprend un couple de vieillards inoffensifs en apparence. Cherchant à faire apparaître l’esprit, Akell est projeté au mur, défenestré et plaqué au plafond avant de se rendre à l’évidence : l’esprit qui lui fait face est très puissant. Il parvient cependant à entrer en contact avec lui à l’étonnement de ses compagnons, dont Cherubaël, qui voit son ami parlerdans le vide. Après cette singulière ‘rencontre’, les Arpenteurs repassent par la demeure d’Igor Urnst afin de lui rendre compte des derniers évènements et d’échanger des informations sur ce qu’il convient de faire.

En arrivant à l’Obélisque, alors que la nuit tombe, les Arpenteurs d’Eclipse découvrent que deux visiteurs les attendent…

Laisser un commentaire