La Marche des Rois

La Marche des Rois s’étend sur toute la partie sud-ouest de l’Ambrie, depuis la Pointe de l’Aube jusqu’aux Stormfells et à la péninsule occupée d’Emerlyn. Au coeur de ces paysages verdoyants et riches, nombre de petits royaumes et de cours concurrentes s’affrontent en permanence, sous la houlette de seigneurs locaux qui, presque tous, entendent réclamer le trône de toute la Marche.

La Marche des Rois

Bien qu’occasionnellement couverte de grands bosquest forestiers, la Marche des Rois est essentiellement constituée de vastes plaines herbeuses et drues, à peine vallonnées de collines rondes et paresseuses. Ce n’est qu’à l’approche des Stormfells ou des falaises des Hautes Landes que les déclivités se font plus agressives. C’est un territoires au climat contrasté. Si les étés sont agréables, longs et doux, les hivers peuvent y être d’un froid glacial que seul un courant côtier clément vient parfois adoucir. Les habitants des côtes ont, au fil du temps, appris à saluer l’arrivée des sombres nuages qui, s’ils ravagent parfois les terres, marquent aussi la fin du rigoureux hiver et le début de semailles prolifiques.

Collines de la Marche des Rois

Les récoltes dans la Marche des Rois concurrencent en effet sans mal celles des plus riches territoires d’Anderland. Les sols y sont riches et fertiles et les rangées d’un blé lourd cotoîent, tout au long de l’année, celles de légumes colorés à perte de vue. De vastes troupeaux de bovins et de moutons arpentent les vertes plaines tandis que les daims et les cerfs sont nombreux à se partager les bosquets. Les deux fleuves au centre du pays, le Molosse et la Corne apporte l’eau fraîche des montagnes jusqu’aux plus lointaines étendues des Marches. Tous deux font aussi office d’obstacles naturels presque insurmontables sans les ponts qui les fanchissent, et leur existence explique grandement la division des Marches en nombreux royaumes.

Seigneur des Marches

Le sang qui, depuis de nombeux siècles, a largement irrigué la terre de la Marche des Rois est perçu comme une source d’enrichissement et de fertilité pour le pays. L’herbe y est souvent piétinée par les sabots des destriers, les récoltes brûlées ou détruites par les envahisseurs et le peuple, coincé entre les armées de leurs princes et leurs ennemis. Ces terres jadis lointaines et inaccessbles aux voyageurs ont été marquées par la présence des hommes et de leurs combats et souillées par les récurrentes invasions des armées démoniaques de Valhedar.

C’est pourtant une terre de héros d’honneur et de justice, celle de chevaliers bénis. Si les seigneurs aiment en effet à se faire la guerre pour savoir qui pourra réclamer le Trône des Marches, tous veillent sur leur peuple avec un dévouement et un courage admiré à travers tout Eadar. Sans compter que pour le moment, ils sont les seuls à s’opposer aux visées des Princes-Démons de Valhedar. Une situation que la récente attaque contre la ville de Ptolus pourrait changer…

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